Série moments musicaux (Episode 2)

Par Madeleine Becker - Paul Raux, le 4 janvier 2021 15:41

Bonjour à tous,

C’est la rentrée scolaire, il fait un peu gris et froid mais les OPS sont là !

Aujourd’hui nous vous proposons un nouvel épisode de notre série culture musicale. Madeleine, clarinettiste à l’orchestre symphonique vous présente la Symphonie du Nouveau Monde d’Antonin Dvořák. L’enregistrement proposé est celui d’un concert des OPS donné en décembre 2015 à l’école Polytechnique. Vous trouverez la symphonie à la 40ème minute de la vidéo. Bonne lecture et bonne écoute.

En ces temps de fêtes, l’OPS souhaite partager avec vous de belles œuvres qui émerveillent. La deuxième que nous proposons est la Symphonie du Nouveau Monde d’Antonin Dvořák, jouée par l’OPS à Noël 2015. Cette symphonie est un paysage musical où Antonin Dvořák a mêlé des influences américaines avec la musique tchèque, illustrant sa nostalgie d’expatrié à New York. On y retrouve notamment le poème Le Chant de Hiawatha par Henry Longfellow sur lequel sont basés les troisièmes et quatrièmes mouvements. Le troisième mouvement représente la scène de mariage du héros, avec trois événements principaux : une danse, un chant et un conte.

Au son des flûtes et du chant,
au son des tambours et des voix,
se leva le beau Pau-Puk-Keewis,
et commença sa danse mystique.
Tout d’abord une danse solennelle,
au pas et au geste très lent,
se glissant parmi les pins,
à travers l’ombre et le soleil,
marchant délicatement comme une panthère.
Puis plus vite et encore plus vite,
tourbillonnant et tournoyant en cercle.
De plus en plus vite,
sautant par-dessus les invités réunis,
tourbillonnant en cercle autour du wigwam,
jusqu’à ce que les feuilles se mettent à tourbillonner autour de lui,
jusqu’à ce que le vent et la poussière balaient tout alentour en tournoyant,
il frappait le sol de ses pieds.

La symphonie termine de façon très nostalgique, avec des éléments musicaux aux cors qui rappellent les cornes de brume, et un bateau qui finit par s’en aller, laissant Antonin Dvořák sur le quai, rêvant de sa Bohème natale.

La vidéo c'est ici